Messe d'action de Grâce pour la canonisation des 16 Carmélites de Compiègne — Diocèse d'Évreux - Église Catholique dans l'Eure

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11 bis rue Jean Bart - CS 40165 - 27001 Évreux Cedex

Tel : 02.32.62.82.20

  • Je demande un acte de baptême

     

    Pour être parrain, marraine
    Pour sa confirmation
    Pour une entrée en école catholique

     


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    Centre diocésain Saint Jean - Archives de Catholicité
    11, bis rue Jean Bart – CS 40165 – 27001 Évreux cedex
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    Sur cette demande doit figurer :

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    - Date (s'il la connaît mais au moins l'année) et lieu de son baptême (très important)

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    - Une copie de la Carte Nationale d'Identité du demandeur

     

     

    En vue d’un mariage

    Même demande écrite et mêmes renseignements adressés au Centre Diocésain Saint Jean, mais l’enveloppe réponse doit être impérativement libellée au nom de la paroisse ou du célébrant qui prépare le dossier de mariage.

     

    Pour imprimer, cliquer ici.

Messe d'action de Grâce pour la canonisation des 16 Carmélites de Compiègne

Messe d'action de Grâce pour la canonisation des 16 Carmélites de Compiègne.
  • Quand

    le 16/11/2025 de 10h30 à 17h30

  • cathédrale Notre Dame de l'Assomption d'Évreux - En direct sur Youtube

  • Participants

    Tout le diocèse

  • Ajouter l'événement au calendrier

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Au Programme 

10h30 Messe d'action de grâce

12h verre de l'amitié et repas partagé

17h Vêpres

Sœur Euphrasie de l'Immaculée Conception : 

Née et baptisée à Bourth, Marie-Claude Cyprienne Brard, le 12 mai 1736

Décédée à Paris le 17 juillet 1794 avec ses 15 sœurs carmélites de Compiègne

Béatifiée par le Pape Pie X le 27 mai 1906

Canonisée par le Pape François le 18 décembre 2024

 

Celle que Marie Leczinska, qui aimait visiter le Carmel quand la cour était à Compiègne, appelait « sa toute aimable religieuse philosophe » avait 58 ans au moment de monter sur l’échafaud. Née à Bourth en 1736, elle est entrée au Carmel à 20 ans laissant derrière elle sa Normandie natale mais gardant sa trace dans le choix de son nom en religion « de l’Immaculée Conception », cette fête tellement suivie en Normandie qu’on l’appelait « la fête aux normands ».

Marie Leczinska n’était pas la seule à apprécier Sœur Euphrasie. Sœur Marie de l’Incarnation, une des trois rescapées du martyr, la décrivait comme « l’âme des récréations tant elle mettait de charme et d’agrément dans sa manière de converser ». Sûre et habitée de sa vocation comme en témoigne sa réponse en août 1790 aux membres du Directoire du District de Compiègne « Madame Brard (..) est dans la ferme résolution de conserver son habit, dût-elle acheter ce bonheur au prix de son sang », elle avait un caractère authentique, gai et spontané. Mais cette spontanéité pouvait lui jouer des tours et parmi ses lettres nous pouvons lire que l’abbé Rigaud lui conseille à deux reprises « d’être d’une grande attention sur vos propos » et de « veiller sur ses propos ».

Quand mère Marie-Thérèse de Saint Augustin, de seize ans sa cadette, fut élue Prieure, notre sœur Euphrasie eut du mal à l’admettre. Sa lutte contre cette difficulté qu’elle avait d’accepter les rôles secondaires au Carmel fut soulignée dans le procès de canonisation. Elle a lutté tout le long de sa vie au Carmel, mais enfin, quelques semaines avant son martyr, elle put écrire à Sœur Marie de l’Incarnation qu’elle était enfin en paix.

Depuis le tombereau qui les conduisait de la Conciergerie à la place de la Nation, Sœur Euphrasie a remarqué une jeune fille qui ne pouvait pas cacher son émotion devant ces seize religieuses en route pour l’échafaud en chantant la gloire de Dieu. Sœur Euphrasie lui passe son diurnal (livre de prière). Cette fille, tellement marquée par le don des Carmélites de leur vie jusqu’au bout pour Dieu, était Thérèse Binard. Plus tard, devenue grande, elle fonda le Couvent des Oiseaux à Paris. Son nom en religion était Mère Marie-Euphrasie.

 

Soeur Julie Louise : 


Sainte Julie Louise de Jésus
(Rose Chrétien, née à Évreux en 1741)


Issue d’une famille aisée et cultivée, Rose Chrétien reçoit très jeune l’appel à la vie religieuse : lors de sa première communion, elle croit entendre ces mots intérieurs : « Tu seras religieuse, religieuse cloîtrée. » Elle repousse cet appel avec une vive résistance, préférant à cette idée la musique, le dessin, la danse et la promesse d’un amour humain. À 24 ans, elle épouse son cousin Pierre Chrétien de Neuville. Mais à peine quatre ans plus tard, Pierre meurt soudainement, laissant Rose inconsolable. Retirée du monde, elle confie enfin son secret au chanoine de Vaux, qui l’oriente vers Madame Louise de France, carmélite à Saint-Denis. Touchée par cet échange, Rose entre au Carmel de Compiègne. Le noviciat est difficile : elle peine à s’adapter, souffre de solitude, et passe pour hautaine.


Mais le jour de sa profession religieuse, un changement profond s’opère en elle. La paix et la joie qu’elle reçoit alors ne la quitteront plus. Refusant de fuir malgré les dangers et sa peur de la guillotine, elle écrit à sa mère et à sa sœur qu’elle préfère rester avec ses sœurs carmélites : « Une éternité de bonheur m’attend... demain nous serons au port. »
Le 16 juillet 1794, veille de son martyre et fête de Notre-Dame du Mont Carmel, elle compose pour la dernière fois quelques vers pour ses sœurs sur l’air de la Marseillaise.
« Courons, volons tous à la gloire,
Nos corps sont au Seigneur,
Montons, montons à l’échafaud,
Et Dieu sera vainqueur. »


Nous pouvons prier Sainte Julie-Louise pour la confiance et l’abandon